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2020, une saison en enfer pour le cinéma

Julliette Binoche dans La Bonne épouse. Crédit : Memento Films Distribution

RÉCIT - En France, le box-office est en chute libre avec 65 millions de tickets, contre 213 millions en 2019.

C’était la dernière séance. Le 30 octobre, tous les cinémas de France baissaient leur rideau. Jean Castex, le premier ministre, esquissait alors des lignes de fuite pour le secteur de la culture en général. Le septième art gardait espoir. Six semaines à tenir jusqu’au 15 décembre, avant de rallumer les projecteurs. Une parenthèse désenchantée certes, mais à durée limitée. Ce qui ne devait être qu’un au revoir, fut en réalité l’adieu à 2020. Fin octobre, l’État a envoyé le générique de fin. Sans préavis.

Depuis, les salles obscures broient du noir. Inutile d’attendre le 31 décembre pour savoir que le bilan de la saison passée se révèle catastrophique. Avec un peu moins de 65 millions d’entrées selon le CNC, le millésime 2020, en recul de 70 % comparé à l’an dernier, signe un triste record. Du jamais-vu depuis des décennies. Même durant la Seconde Guerre mondiale, les salles réussissaient à écouler 255 millions de tickets en 1940, quasiment 305 millions en 1943… Il y a un an, le cinéma faisait…

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24 commentaires
  • jean146157

    le

    C'est horrible ! Tous ces artistes ne pouvant faire la promo du Vivre Ensemble , tout en passant à la caisse...Je ne vais pas m'en remettre.

  • JCM50

    le

    M’en fait pas pour eux! , toute la filière bénéficie suffisamment d’aides de la part des contribuables...intermittents en tête!

  • mber

    le

    Le cinéma français, dopé à la subvention trépasserait de toute façon. La novlangue, le politiquement et surtout sociétalement correct le tueront. Tous les personnages sont toujours interchangeables comme les lieux et les intrigues. C'est un roman de Mary Iggins Clark beau, lisse, toujours identique à lui-même donc virtuellement mort.

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