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Les universités laissent revenir les étudiants au compte-gouttes

Le 15 décembre 2020, à La Roche-sur-Yon (Vendée), un professeur de l’université de Nantes fait cours en plein air afin de protester contre la fermeture des campus et sensibiliser le public à la «grande détresse psychologique des étudiants». LOIC VENANCE/AFP

Handicapés, «première année», étrangers… Une circulaire autorise le retour des plus fragiles en priorité.

«La situation n’est plus tenable», écrivent universitaires, directeurs d’établissement, tribune après tribune. Beaucoup anticipent un décrochage de nombreux étudiants, après les partiels de janvier et un confinement qui s’éternise.

La quasi-totalité du vivier de 1,6 million d’étudiants n’a plus vu une salle de cours depuis fin octobre. Ils racontent «qu’ils en ont marre», tout comme leurs enseignants, rapporte Guillaume Gellé, président de l’université de Reims et vice-président de la Conférence des présidents d’université (CPU). Plusieurs professeurs de la Sorbonne avaient saisi la justice en décembre pour demander une réouverture et éviter un «désastre psychologique».

Le gouvernement a commencé à les entendre et a rédigé une timide circulaire interministérielle, parue le 19 décembre, pendant les vacances de Noël. Depuis ce lundi, les établissements sont censés pouvoir accueillir quelques étudiants, mais la plupart attendront la semaine prochaine ou bien la mi-janvier, voire ultérieurement…

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