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Avec le Brexit, les étudiants français privés d’Erasmus en Grande-Bretagne

Pour intégrer Oxford (photo) ou Cambrige, il faudra à l’avenir débourser environ 10.000 euros par an. 128413219/Skowron - stock.adobe.com

Boris Johnson a annoncé le retrait du Royaume-Uni du programme d’échange universitaire européen.

C’est une décision à forte portée symbolique. Conséquence du Brexit, le Royaume-Uni a quitté le programme de mobilité étudiante Erasmus, renonçant à cette idée de construction d’une culture commune chez les jeunes citoyens européens. Créée il y a plus de trente ans, cette déclinaison éducative de l’Europe compte donc désormais 33 pays participants (dont les 27 membres de l’Union). Depuis 1987, ce sont 4,4 millions d’étudiants qui ont pu, via ce dispositif, partir étudier dans une université ou une école européenne. Annuellement, plus de 340.000 étudiants bénéficient du programme Erasmus+.

En tête des destinations les plus populaires, l’Espagne, depuis plusieurs années déjà, suivie de l’Allemagne, du Royaume-Uni et la France. Du côté des provenances, c’est l’Hexagone qui fournit le plus grand bataillon d’étudiants, devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.

Quelles conséquences concrètes à ce départ du Royaume-Uni? Entre 2014 et 2019, le pays était la destination favorite des jeunes Français…

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7 commentaires
  • bramante

    le

    Erasmus est plus une contrainte et un boulet pour les jeunes chercheurs européens; heureusement il y a des centaines d'autres solutions pour séjourner dans des laboratoires d'excellence !

  • lulu008

    le

    On ne va plus subir des types qui nous collent trois anglicismes par phrase en réunion ?...Ah le bien ! On va enfin savoir si ils sont cultivés....

  • gene-6

    le

    C'était prévisible ! L'Angleterre perd un tremplin par la jeunesse européenne.

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