Le secteur de la formation ébranlé par la crise
La chute de la masse salariale, sur laquelle est assis le financement des cursus, va provoquer une hécatombe parmi les organismes en place et les prestataires indépendants. Seules les grosses structures résisteront.
Pour le petit monde de la formation, l’année 2021 a tout d’un casse-tête. Après s’être adaptés début 2020 au contexte de la pandémie en développant des outils pour continuer leurs activités à distance, les différents acteurs pourraient payer les pots cassés de la crise dans les prochains mois. Et pour cause, le fonctionnement du secteur repose sur une taxation de la masse salariale de l’année précédente pour financer les formations de l’année à venir. Et en 2020, compte tenu du déploiement du chômage partiel, des licenciements et de la chute de l’emploi salarié, les recettes de cette contribution pourraient s’effondrer. Des secteurs entiers comme la restauration, l’hôtellerie, la culture ou l’événementiel - contraints à des fermetures pendant près de six mois - pourraient voir leur masse salariale diminuer de moitié.
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«Il y avait déjà des incertitudes sur certains financements de la formation du fait de la réforme Avenir professionnel. Cette crise vient les mettre en lumière», constate ainsi…
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