Le casse-tête de la montée en puissance des énergies renouvelables Contenu réservé aux abonnés
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Le réseau électrique français pourrait supporter un mix électrique composé quasiment à 100 % d'énergies renouvelables en 2050. RTE met toutefois en garde sur l'effort massif nécessaire pour développer les technologies afin d'y parvenir. Fatih Birol, le président de l'AIE estime de son côté que fermer les centrales nucléaires françaises « serait une erreur ».
Par Sharon Wajsbrot
La voie est étroite, difficile, mais elle existe. La France pourrait potentiellement se passer d'énergie nucléaire pour répondre à la demande d'électricité tout en atteignant la neutralité carbone en 2050. C'est la conclusion d'un rapport publié mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français (RTE).
Très attendu, ce rapport vise à trancher un vif débat entre partisans du nucléaire et ceux des énergies renouvelables sur la viabilité d'un monde où il n'y aurait que des énergies renouvelables, ou presque. Remis à la ministre Barbara Pompili en début de semaine, il doit permettre d'aiguiller l'exécutif pour décider de s'engager ou non vers le renouvellement du parc nucléaire français qui arrivera en fin de vie au cours des prochaines décennies.
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