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Le parfum des fleurs la nuit de Leïla Slimani, un récit personnel sur l’écriture

«L’écriture est l’expérience d’un continuel échec, d’une frustration indépassable, d’une
impossibilité. Et pourtant, on continue. Et on écrit», souligne Leïla Slimani (ici, en novembre à Paris). Philippe Matsas/©MATSAS/Leextra via Leemage

À Venise pour la collection «Ma nuit au musée», la romancière, qui ne s’est jamais autant livrée, offre un texte magistral sur les écrivains et la création littéraire.

Elle a dit oui. Et, pourtant, Leïla Slimani, sollicitée de toutes parts depuis son prix Goncourt en 2016, connaît sa leçon par cœur: «La première règle quand on veut écrire un roman, c’est de dire non.» Mais il faut croire qu’Alina Gurdiel, la directrice de la collection «Ma nuit au musée», chez Stock, sait être persuasive. L’auteur de Chanson douce a accepté de rester enfermée dans le Musée vénitien à la Pointe de la Douane. Au début, elle semble le regretter, d’autant qu’elle entre dans le fameux musée le ventre ballonné d’avoir trop mangé, trop bu. «Je me suis empiffrée, comme si j’avais peur de manquer!»

Alors? Elle a très bien fait de s’enfermer au musée, car avec Le Parfum des fleurs la nuit, elle offre un texte magistral sur le métier d’écrire, sur elle-même, aussi. Tous les passionnés de littérature - ceux qui lisent, ceux qui écrivent, ceux qui font les deux - devraient s’emparer du livre. Leïla Slimani donne une réflexion de haute tenue, et disons-le tout net: c’est une divine…

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20 commentaires
  • michel Gavanier

    le

    "Les femmes vivent toutes dans le pays des autres, car elles vivent dans le pays des hommes". Pas besoin d'un dictionnaire de philo ou de psycho; c'est simple, aisé, véritable... et ça nous immerge dans un monde de réflexion et de découvertes.
    Merci, Leila Slimani

  • crisscross

    le

    Qu'est ce qu'elle est maigre !

  • stank

    le

    Tiens elle ne nous raconte pas sa dure vie de confinée..

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