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Hellfest, Printemps de Bourges, Eurockéennes... les festivals de musique dans la crainte d’une nouvelle saison blanche

Aucune annonce ne vient pour l’instant calmer l’angoisse grandissante des représentants du secteur de voir leurs événements programmés annulés du fait de l’épidémie de Covid-19.

Par  et

Publié le 04 février 2021 à 07h00, modifié le 04 février 2021 à 15h52

Temps de Lecture 10 min.

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Entretenir l’espoir, sans être sûr de rien. Vendredi 29 janvier, lors d’une visioconférence réunissant la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, et une quinzaine de représentants de festivals de musiques actuelles, afin de mettre en place « les modalités et le calendrier qui permettraient d’envisager la tenue des festivals au printemps et en été », les participants ont pris, à nouveau, acte de la bonne volonté du gouvernement. Sans qu’aucune annonce concrète puisse pour l’instant calmer leur angoisse grandissante de voir leurs événements menacés d’une deuxième saison blanche.

Certes, Mme Bachelot a affirmé que « des réponses justes et adaptées devraient être trouvées en fonction des jauges, des temporalités et des configurations ». Et a ajouté ne pas souhaiter « condamner la configuration debout ni les grandes jauges », tout en assurant qu’il n’y aurait pas une seule et unique solution pour l’ensemble des festivals. Mais, incertitudes sanitaires obligent, rendez-vous a, de nouveau, été pris le 18 février, pour espérer apporter les premières solutions aux problèmes soulevés avec « des dispositifs adaptés ». Le but, selon la ministre : « Que chaque festival puisse prendre, in fine, la décision qui lui semble la meilleure en fonction de sa configuration. » S’il juge l’échange constructif, Ben Barbaud, patron du Hellfest, le plus gros festival « metal » de France, remarque que « chaque réunion se termine par une “clause de revoyure” qui entretient l’illusion ».

Lire le reportage (en juin 2020) : Article réservé à nos abonnés A Clisson, le silence assourdissant du Hellfest

Car pour les grands festivals de musiques dites actuelles (pop-rock, chanson, hip-hop, électro…), organisés au printemps ou à l’été, avec des dizaines de groupes programmés et des fréquentations qui se comptent en dizaines de milliers de personnes chaque jour, c’est maintenant que doivent être prises les décisions de mise en route des productions. Ou pas. Pour l’heure, aucun grand festival en France n’a annoncé son annulation, mais, chez nos voisins anglais, la décision, prise jeudi 21 janvier, de reporter à 2022 le célèbre et gigantesque Festival de Glastonbury, prévu du 23 au 27 juin, n’est pas un très bon signe pour l’Europe. En 2020, le festival anglais avait déjà été le premier à annuler.

Lire l’enquête : Article réservé à nos abonnés Entre le Brexit et le Covid-19, les musiciens ont le blues au Royaume-Uni

Chronologiquement, Le Printemps de Bourges (Cher) marque, par sa dimension et son suivi par près de 2 000 professionnels du secteur (production, management, diffusion, presse…), le début de la saison en France. Il est d’ailleurs prévu que Bourges reçoive la suite des états généraux des festivals, à l’initiative du ministère de la culture, durant la tenue du Printemps, qui, de fin avril, a été repoussé à une période comprise entre les 4 et 9 mai. Organisé en ville, avec des scènes en plein air, un grand chapiteau (le W), des salles aux capacités variées, Le Printemps de Bourges a décidé, dès le 10 décembre 2020, de ne pas « jouer la tenue du festival sur la seule hypothèse d’un retour à la normale », nous a précisé son directeur général, Boris Vedel. Les concerts du W, avec sa capacité d’accueil « jusqu’à 10 000 personnes », n’auront pas lieu.

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