Chaque année, 20 000 à 30 000 hectares d’espaces naturels ou agricoles disparaissent en France. C’est la superficie de la ville de Marseille. « Notre objectif est clair : diviser par deux le rythme de l’artificialisation nette des sols, d’ici à la fin de la décennie, a indiqué Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le 22 octobre (1). C’est ambitieux, mais nous nous donnons les moyens d’y parvenir, notamment avec le plan de relance, qui mobilise 300 millions d’euros pour faciliter et accélérer la réhabilitation des friches. »
Cette somme devrait permettre de reconvertir environ 900 hectares sur 230 sites dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain, de revitalisation des centres-villes ou des périphéries urbaines. « Le plan de relance vise des projets
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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Requalification des friches urbaines : enjeu majeur pour les collectivités
Sommaire du dossier
- Réhabiliter les friches : opportunités et méthodologie
- La friche, le nouvel eldorado des élus bâtisseurs
- Il y a une vie après les friches
- « La crise va entraîner une nouvelle vague de création de friches »
- Friches : Trame verte, énergie… parce que l’immobilier n’est pas tout
- Friches : l’occupation transitoire, les sites et les habitants ont tout à y gagner
- Le front friches ouvert
- Les régions, futurs chefs de file pour la réhabilitation des friches ?
- « Répertorier dans le détail tous les sites de son territoire »
- Reconvertir les friches urbaines, un levier pour bâtir la ville de demain
- Dépolluée, la friche industrielle s’offre une seconde vie
- Des prairies « cicatrisent » des sols d’anciennes usines
- « L’inventaire des friches doit s’appuyer sur les collectivités » estime Marc Kaszynski
- Une petite ville devenue experte en reconversion de friches industrielles
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