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À Sciences Po, la bataille pour la succession de Frédéric Mion a déjà commencé

À Paris, le 1er février, des étudiants de Sciences Po réclament la démission de son directeur, Frédéric Mion, à qui ils reprochent son silence dans l’affaire Duhamel. Jérôme Leblois/Hans Lucas via AFP

ENQUÊTE - Secouée par l’affaire Duhamel, l’institution doit désormais trouver une nouvelle tête et un nouveau cap pour se sortir de la crise.

La campagne est lancée à Sciences Po. Victime collatérale de l’affaire Duhamel, l’institution a perdu en un mois ses deux têtes, le président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), Olivier Duhamel, et son directeur, Frédéric Mion. La voilà engagée dans un processus de succession qui promet de durer jusqu’en septembre, dans le meilleur des cas.

Une situation qui ramène l’IEP huit ans en arrière, lorsque la mort de Richard Descoings, emblématique «patron» de l’école, avait ouvert une crise de succession majeure. Un feuilleton à rebondissements, qui avait vu s’affronter une multitude de candidats. «Mais pourquoi est-ce que ça nous arrive toujours à nous?», lâche, narquois, un enseignant de l’école. Rue Saint-Guillaume, c’est toujours la même pièce qui se joue, devant un public averti, issu du microcosme politico-médiatique parisien. Avec une mise en scène orchestrée en haut lieu, de l’exécutif aux patrons du CAC 40, en passant par les cercles d’influence. L’enjeu en vaut…

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240 commentaires
  • Chatonx

    le

    Sciences pot... de chambre...?

  • ARIK

    le

    Peut être un candidat pris dans le vivier des LGBT, pourquoi pas un transgenre, cela serait dans l'air du temps.

  • taxibe06

    le

    Nos futures petits gauchistes qui feront carrières dans la fonction publique ou dans les parties politiques payés par l'argent publique à l'image d'un melanchon, parasite qui s'accroche toute sa vie sur le dot des travailleurs.

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