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An employee loads larvae into a sorting oven inside the Ynsect insect farm in Dole, France, on Tuesday, May 19, 2020. A year before the Covid-19 pandemic caused havoc in the worlds food supply, venture capitalists plunged $125 million into mealworm breeding company Ynsect. Photographer: Cyril Marcilhacy/Bloomberg via Getty Images
BLOOMBERG via GETTY IMAGES

Malgré l’épidémie de Covid-19, les start-up françaises n’en finissent plus de pousser

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Publié le 14 février 2021 à 17h00, modifié le 15 février 2021 à 06h58

Temps de Lecture 6 min.

Dans un contexte économique déprimé, il est des annonces qui détonnent et redonnent de l’optimisme. C’était le cas lorsque Bercy a dévoilé, lundi 8 février, les noms des start-up qui composent la deuxième « promotion » des indices Next 40 et French Tech 120. Créés fin 2019, ces dispositifs accompagnent pour un an les 120 jeunes pousses françaises les plus prometteuses, dont les quarante qui satisfont des critères plus exigeants (progression du chiffre d’affaires, levées de fonds, valorisation). Au moins dix d’entre elles entrent dans la catégorie des licornes, ces start-up non cotées valorisées à plus de 1 milliard d’euros. Et dire qu’il y a peu, de telles sociétés étaient encore rares dans le paysage français.

Alors que l’année 2020 a été synonyme d’une récession historique de l’économie française, marquée par un coup d’arrêt pour beaucoup de secteurs, la tech française affiche de très bons résultats. Selon le baromètre EY du capital-risque en France, 620 sociétés ont levé des fonds l’an passé pour un montant total de 5,4 milliards d’euros, soit 7 % de plus qu’en 2019, avec un tour de table moyen de 8,7 millions d’euros.

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« Le segment du capital-développement a fortement progressé en nombre, avec neuf opérations supérieures à 100 millions d’euros, mais surtout en valeur puisqu’il a presque triplé à 1,68 milliard d’euros. Autre fait notable, les gros fonds d’investissement étrangers sont désormais présents à tous ces tours de table », précise Franck Sebag, associé chez EY. Conséquence, la tech française devance désormais l’Allemagne (372 opérations pour 5,24 milliards d’euros) ; elle reste cependant encore loin derrière le Royaume-Uni (1 136 opérations et 12,7 milliards d’euros levés).

Fort de ces résultats, l’écosystème start-up cherche désormais à passer à l’étape suivante, c’est-à-dire à changer d’échelle en entrant dans le monde des « scale-up ». En bon français, on préfère le terme de « société en hypercroissance ». Une « scale-up » est une start-up qui a réussi et se structure pour accélérer encore plus vite. Son objectif : s’aventurer en dehors de la pépinière, grandir et se développer dans le vrai monde de l’économie mondiale, où les chiffres d’affaires et les valorisations se comptent en milliards. Illusoire pour nos jeunes pousses tricolores ? Plus aujourd’hui.

Franchir « la vallée de la mort »

Plusieurs évolutions récentes confortent leurs ambitions, dont la principale est sans conteste la présence des grands investisseurs étrangers, essentiellement américains, capables d’investir des tickets de 10 millions à 100 millions d’euros ou plus.

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