L'horizon bouché du voyage d'affaires Contenu réservé aux abonnés
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Restrictions de circulation, complexité des formalités sanitaires, pressions environnementales, essor du télétravail et de la visioconférence, budgets en berne… Les nuages s'amoncellent durablement sur les déplacements professionnels.
Par Martine Robert
Sale temps pour les déplacements professionnels. L'obligation d'avoir un motif impérieux pour circuler au sein de l'Union européenne (et la fermeture des frontières au-delà), l'avènement du télétravail intensif, l'abandon de la construction d'un quatrième terminal à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle … depuis un an les nouvelles peu enthousiasmantes - voire catastrophiques - s'accumulent pour le voyage d'affaires, un domaine déjà chahuté par la pression environnementale et les considérations économiques des employeurs…
Le secteur, qui a enregistré une baisse inédite comprise entre 63 % et 72 % en 2020 selon le dernier baromètre spécialisé EPSA-IFTM, risque en fait de ne jamais revenir à son niveau d'avant-crise : c'est ce qui ressort d'un webinar organisé par l'Association française du travel management (AFTM). D'autant que les professionnels eux-mêmes pointent certaines dérives. « Couramment, pour une réunion de deux heures en Europe, le collaborateur faisait l'aller-retour sur la journée », observe Valérie Sasset , directrice générale de BCD Travel France , agence dédiée à la gestion de voyages d'affaires.
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