Le Grand Est ne sera pas la première région à mettre des trains express régionaux (TER) de la concurrence sur les rails au milieu des années 2020. Devancée sur ce terrain par les Hauts-de-France et Paca, elle est, en revanche, la première à faire un pari osé sur un autre sujet ferroviaire : les fameuses « petites lignes ». Celles qui sont menacées – Epinal – Saint-Dié (48 kilomètres), Saint-Dié – Strasbourg (80 kilomètres), Strasbourg – Sélestat (45 kilomètres) – ou qui ont déjà été fermées, comme Nancy – Contrexéville. Ces lignes d’intérêt local, à faible trafic car vétustes, vont être sauvées.
Entre quatre et dix finalistes à l’appel d’offres
« Elles représentent moins de 15 % des trains-kilomètres . Mais, avec des ...
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Gazette des Communes
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Petites lignes ferroviaires mais grand défi pour les régions
Sommaire du dossier
- TER : ces régions qui s’investissent en sociétés publiques locales
- Les régions veulent nous faire préférer le train
- Directeurs transports et ingénieurs à l’heure du nouveau ferroviaire
- Les régions s’initient à la libéralisation des lignes TER
- Jean-Pierre Farandou – « Il n’y a pas de grandes ou de petites lignes ferroviaires »
- Petites lignes : le transfert aux régions est enfin fixé par décret
- Coup de frein pour la concurrence ferroviaire, selon le gendarme français du rail
- David Valence : « Une question d’aménagement du territoire »
- Petites lignes : les régions Centre Val de Loire et Grand Est ouvrent la voie
- Le pari osé du Grand Est pour relancer ses petites lignes
- Réseau ferroviaire : « L’ouverture à la concurrence sera progressive »
- Le vrai-faux retour des petites lignes ferroviaires
- Trains TER : la Bourgogne-Franche-Comté valide l’ouverture à la concurrence
- Ouverture à la concurrence des TER : quatre régions sur la ligne de départ
Thèmes abordés
Régions