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Chômage: bilan en demi-teinte pour les dispositifs d’aide à l’emploi

Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion au 127, rue de Grenelle, à Paris. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

APC, RCC, APLD… ces accords prévus pour modifier les conditions de travail ou permettre des départs volontaires ont permis en 2020 d’éviter des plans sociaux. Cela pourrait ne pas durer.

Cela ne paraissait pas trop mal parti. Alors que la violence de la crise sanitaire a mis à terre des pans entiers de l’économie, la casse sociale tant redoutée semblait jusqu’à encore récemment plutôt contenue. Les mois qui viennent pourraient malheureusement changer la donne. D’autant plus que face à la réalité des chiffres se dresse celle, plus contrastée, du terrain. «Ce que l’on observe lorsqu’on regarde les statistiques de l’année 2020, c’est qu’il y a certes davantage de plans sociaux qu’en 2018 ou 2019 mais qu’il y en a surtout beaucoup moins qu’en 2009, quand la crise des dettes bancaires puis souveraines, à l’impact pourtant moins fort, avait provoqué une avalanche de licenciements», note Christian Pellet, fondateur et président du cabinet Sextant Expertise.

Au plus dur de la crise des subprimes, plusieurs dizaines de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) étaient annoncées chaque semaine, et plus de 2.200 avaient été recensés sur l’année. Un pic que n’atteindra vraisemblablement…

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