Du Moyen Âge au click and collect, voici l’histoire essentielle de la librairie française

L’écrivaine Colette entourée d'admiratrices dans la librairie Girardot à Paris en 1935.

L’écrivaine Colette entourée d'admiratrices dans la librairie Girardot à Paris en 1935. ALBERT HARLINGUE / ROGER-VIOLLET

De la fin du Moyen Âge à l’époque du coronavirus, la librairie a résisté à tout ce qui la menaçait. Une historienne raconte cette épopée de papier. Rencontre.

Dans cette « petite » histoire de la librairie passent les colporteurs, imprimeurs-libraires et autres inventeurs de cabinets de lecture des siècles passés, qui ont fait les grandes heures de la profession. En 2008, Patricia Sorel avait codirigé avec Frédérique Leblanc « l’Histoire de la librairie française » (Cercle de la Librairie). A partir de cet ouvrage trop volumineux pour ne pas être intimidant (720 pages et plus de 70 auteurs, universitaires et professionnels du livre), Eric Hazan, à la tête des éditions de La Fabrique, a voulu faire un ouvrage plus accessible. La chercheuse a commencé d’y travailler l’été 2018 sans se douter, bien sûr, que ce travail paraîtrait après une année où la profession s’est trouvée menacée comme jamais.

Publicité

L’OBS. En 2020, avec la pandémie, bien des libraires ont cru leur dernière heure venue. Et puis les Français ont adopté le click and collect, désignant ainsi le livre comme un bien essentiel et, surtout, ils sont retournés massivement acheter des livres quand cela a été possible. Quel était votre état d’esprit pendant les confinements ?

Patricia Sorel. J’ai craint évidemment que le confinement mette les librairies en péril, que la clie…

Vous cherchez à suivre l’actualité littéraire ?

S’abonner permet de consulter tous les articles du Nouvel Obs et de BibliObs. Et pas que : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.

Offre spéciale : 3 € pour 3 mois

Exclu : 1€
pour 3 mois

Sur le sujet BibliObs

Sujets associés à l'article

Annuler