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L’expertise du crime se féminise

«Il faut pouvoir encaisser de manière répétée des morts violentes», souligne le colonel Alexandre Malo, le chef du groupement de gendarmerie du Var. 48138922/Bernd Libbach - stock.adobe.com

REPORTAGE - Les femmes composent un cinquième de l’effectif des techniciens en identification de la gendarmerie.

La Valette-du-Var

«Savoir qu’un dossier est résolu grâce à une trace qu’on a révélée, c’est notre motivation première.» Comme l’adjudante Angelina, 39 ans, et la maréchale des logis-chef Marie, 41 ans, qui souhaitent garder l’anonymat, les femmes composent désormais un cinquième de l’effectif des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie. Précisément 110 femmes, sur les 500 spécialistes que compte ce corps d’armée où récemment subsistaient encore des quotas de femmes à ne pas dépasser.

À La Valette-du-Var, près de Toulon, dans les locaux du groupement départemental de la gendarmerie nationale, Angelina et Marie reçoivent le visiteur en uniforme noir décontracté, près de la machine à café. Nous sommes à l’étage de la cellule d’identification criminelle qu’elles partagent avec cinq de leurs collègues hommes. Passé les bureaux, où elles consacrent de longues heures à rédiger les procès-verbaux, puis les salles de stockage ou de séchage des scellés, vêtements ensanglantés des…

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3 commentaires
  • phr001

    le

    Je rêve du jour où nous les Hommes, réclamerons aussi un quota de présence. Plus sérieusement, on notera que cette féminisation concerne des métiers de fonctionnaires: justice, police, enseignement, médecine hospitalière ... Y aurait-il un lien?

  • gene-6

    le

    Normal, elles sont plus futées et pugnaces.

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