Déficit, pertes de licenciés, détresse psychologique… le cri de désespoir du sport amateur

Réunis ce jeudi, quinze présidents de fédérations sont montés au créneau pour exiger des réponses de l’Etat à la situation de désespoir que traversent ces disciplines depuis le début de la crise sanitaire.

 Quinze sports en salle se mobilisent pour se faire entendre alors que le sport amateur est à l’arrêt en raison du Covid-19.
Quinze sports en salle se mobilisent pour se faire entendre alors que le sport amateur est à l’arrêt en raison du Covid-19. LP/F.V.D.P.

    Ce sont les invisibles du sport. Ceux qu'on n'entend jamais. Ce jeudi, quinze présidents de fédérations de sports en salle (badminton, basket, boxe, bowling, gymnastique, handball, hockey sur glace, judo, karaté, kick-boxing, lutte, savate boxe française, sports de glace, tennis de table, volley) ont lancé un véritable cri de désespoir. A l'image de ce que peut vivre le monde de la culture ou celui de la restauration, le microcosme du sport amateur a voulu lancer un appel à une prise de conscience des dégâts causés par la crise sanitaire.

    C'est donc unis que les patrons des trois grands sports en salle (basket, handball, volley) ont fédéré autour d'eux des disciplines plus discrètes comme le badminton, le bowling ou le kick-boxing. Pendant plus d'une heure, les principaux acteurs ont rappelé leur souffrance au quotidien. Aujourd'hui, l'heure est grave et ils attendent des réponses et des actes de la part de l'Etat et principalement du ministère des Sports.