Publicité
Réservé aux abonnés

Emploi des jeunes: les employeurs se préparent à se passer des aides publiques

Mais alors que la crise des subprimes en 2009 avait fait bondir le taux de chômage des jeunes entrants de 3,1 points entre 2007 et 2011. 409636248/ty - stock.adobe.com

En début de semaine prochaine, l’éxecutif devrait statuer sur le futur des aides à l’embauche destinées aux jeunes.

Tout portait à croire que les jeunes sortis de formation en 2019 subiraient le même sort que leurs prédécesseurs entrés sur le marché du travail en plein marasme économique. Mais alors que la crise des subprimes en 2009 avait fait bondir le taux de chômage des jeunes entrants de 3,1 points entre 2007 et 2011, le pire semble pour l’heure avoir été évité à la génération actuelle qui n’a pas, comme on le craignait, été «sacrifiée» sur l’autel du Covid…

Malgré le séisme qui a mis à terre des pans entiers de l’économie, 1,3 million de jeunes de moins de 26 ans ont été recrutés entre le mois d’août 2020 et le mois de janvier 2021 en CDI ou CDD de plus de 3 mois, malgré la crise. Soit un niveau d’embauche quasiment équivalent à ceux de 2018 et de 2019. La raison de cette résistance est à chercher du côté des aides publiques, et notamment de l’enveloppe de 6,7 milliards d’euros investie via le plan «1 jeune, 1 solution» pour encourager le recrutement des jeunes dès l’été 2020.

Quelque 340 000 demandes…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 76% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

Emploi des jeunes: les employeurs se préparent à se passer des aides publiques

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
2 commentaires
  • Équité

    le

    Avec tout ce qu'on se gave en declarant 151,67h de formation entièrement payés par l'état et dsans aucunes formation du jeune sinon licentiement, on va râler pour ça

  • marine

    le

    L'emploi des jeunes est une solution à conditions que de ne pas empêcher les autres jeunes de plus de 25 ans de faire aussi des formations en priorité et d'être employable.
    Or on donne à aides publiques un peu partout et on oublie trop les autres qui galères et les formations se font très rares dans la grande couronne dont parfois 1 par mois pour deux départements et reste trois places pour les autres.

À lire aussi