Le marché de la musique stagne en France
La forte progression du streaming a permis d'amortir la baisse de 20% des ventes de CD et de disques.
Deux salles, deux ambiances. L'an dernier, le marché hexagonal de la musique enregistrée a joué en sourdine. Les ventes de chansons ont généré 781 millions d'euros de revenus, soit à peine 0,1 % de croissance. Malgré la double crise sanitaire et économique, aux États-Unis, l'industrie musicale a conclu 2020 sur une note fortissimo. Elle a vu son chiffre d'affaires bondir de 9 % pour atteindre 12,2 milliards de dollars.
Cette différence de tempo est directement liée à la configuration de chacun des deux marchés. Outre-Atlantique, le streaming représente désormais 83 % des revenus du secteur. Les ventes de CD et de disques, à peine 9 %. La mue numérique de la filière y est bien plus avancée qu'en France, où les CD et les vinyles pèsent encore pour plus d'un quart du chiffre d'affaires, contre 60 % pour le streaming. Normal. Le marché national est soutenu par un réseau de plus de 4000 points de ventes, qui irrigue toujours le territoire.
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SLOANE RANGER
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Mis à part la musique classique, qui sont les véritables nouveaux talents de la chanson française qui mériteraient que nous leur laissions un centime? Ou est la relève? Dans les banlieues?