Les jeunes docteurs trouvent aussi leur voie dans l’entreprise
Le recrutement de thésards ou de post-docs obéit cependant à des règles différentes de celles des cadres.
Ludovic Gauvin, jeune docteur, est diplômé en économie et économétrie. Il a effectué sa thèse à la Banque de France, dans la finance et l’économie internationale. À l’issue de sa soutenance, au bout de trois ans, il est resté cinq années de plus au sein de l’établissement où il aurait d’ailleurs pu continuer sa carrière. Mais on le retrouve depuis quelques mois comme data scientist senior en charge des programmes de R&D chez Yanport, un spécialiste des données de l’immobilier résidentiel. «J’avais envie de découvrir autre chose, de prendre plus de responsabilités, résume l’intéressé. Ici, je pilote des projets au plus près des problématiques de la clientèle.»
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Cette trajectoire est symptomatique des compétences prisées par les entreprises chez les jeunes chercheurs: qualité d’expertise, sens de l’autonomie, capacité d’innovation, résume Laurent Masscheleyn, directeur de RD2 Conseil, un cabinet de recrutement qui «chasse» ces profils. Les appellations diffèrent - jeunes docteurs, doctorants…
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