Une sur trente. La saison 2020-2021 marque la fin d’un cycle olympique et l’échéance des mandats quadriennaux des présidents de fédérations sportives. Sur les trente fédérations olympiques qui ont déjà procédé aux scrutins (1), une seule a élu une femme au poste de présidente (Isabelle Jouin, à la tête de la Fédération de hockey). Isabelle Spennato-Lamour, qui présidait celle d’escrime (sport pourvoyeur de médailles olympiques), a été battue au terme d’une campagne houleuse. Restent encore quelques fauteuils à désigner, mais les premiers résultats confirment un problème récurrent : l’absence de femmes au sein des instances dirigeantes du sport en France.
Un manque que la proposition de loi sport, qui fait cette semaine son entrée dans l’hémicycle, doit permettre de pallier. Déposé fin janvier par le groupe LREM, le texte est débattu depuis mercredi à l’Assemblée nationale. Moins complet que prévu, il s’articule autour de trois axes, dont l’un se donne pour objectif d’améliorer la gouvernance des fédérations sportives. L’article 5 prévoit ainsi «la parité dans les instances dirigeantes des fédérations sportives du niveau national au niveau local lorsque la proportion de licenciés de chacun des deux sexes est supérieure ou égale à 25 %». La mesu