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« J’ai besoin de faire quelque chose de concret » : le compagnonnage séduit un nouveau public, plus diplômé

Une formation rémunérée, en présentiel, et avec un emploi quasi assuré… En ces temps de crise, les centres de formation des Compagnons du devoir voient leur attractivité augmenter, notamment auprès des bacheliers et des étudiants en réorientation.

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Publié le 28 mars 2021 à 05h17, modifié le 01 avril 2021 à 19h15

Temps de Lecture 6 min.

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Chloé, apprentie en CAP de tapisserie, à la maison des Compagnons du devoir, à Pantin (Seine-Saint-Denis), le 15 mars.

Ici, on cloue, on coupe, on ajuste, on coud… Le vaste open space du centre de formation d’apprentis des Compagnons du devoir de Pantin (Seine-Saint-Denis) abrite les ateliers de maroquinerie, botterie-cordonnerie, sellerie-garnissage et tapisserie. C’est là que s’exerce Chloé, 21 ans. Elle arrive tout juste de Metz, en Moselle, où l’entreprise qui l’accueille en alternance est implantée, afin de suivre sa formation bimestrielle. Ex-étudiante en licence de lettres modernes, elle a pris un tournant à 180 degrés l’an dernier pour devenir tapissière. Un virage accéléré par la crise sanitaire en cours.

« J’aime la littérature et je n’abandonne pas l’idée d’enseigner un jour. Mais dans l’immédiat, j’ai besoin de faire quelque chose de concret », explique l’apprentie tapissière, fille d’une comptable et d’un carrossier. Chloé a découvert cette formation sur le site de l’Association ouvrière des Compagnons du devoir et du tour de France, peu avant le premier confinement du printemps 2020. Et après un mini-stage de découverte chez un artisan, elle s’est lancée.

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