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Réussir Paris 2024  : le plan Ambition Bleue

Publié le 25/02/2021 • Par Denis Cheminade • dans : Bonnes pratiques acteurs du sport

Paris 2024
©jcfeliu - stock.adobe.com

Passer d’un service de « prêt-à-porter » à un service de « haute couture », « engager la France dans une culture du résultat et de la performance durable » sont des formules que l’on retrouve souvent dans la présentation du nouveau dispositif qui, dans le cadre de l’Agence nationale du sport (ANS), doit permettre à la France de « performer » à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et au-delà. Une mission annoncée dès septembre 2017, et confiée à Claude Onesta aujourd’hui manager du haut niveau à l’Agence nationale du sport. Début 2021, sous l’autorité de Roxana ­Maracineanu, une nouvelle organisation se dessine. En trois ans, le visage du sport a beaucoup changé. Rattachement du sport à l’Éducation nationale, création de l’Agence nationale du sport, mise en place des conférences régionales du sport, c’est un véritable bouleversement qui se dessine. D’autant que l’ambition est plus vaste encore. Passer d’un modèle de gestion administré par l’État à un mode partenarial impliquant, à travers les douze membres fondateurs de l’Agence, la diversité des acteurs en présence.

Rompre avec l’empilement des structures

La nouvelle organisation se met en place sur un constat assez largement partagé. Des subventions peu ciblées, un empilement des dispositifs – plutôt orientés vers les structures – et une absence de lien entre les moyens attribués et les performances des athlètes. La comparaison de la France avec la concurrence est éclairante. La France dispose de moyens équivalents mais des pays ayant des réformes structurelles la dépassent : Royaume-Uni, Pays-Bas, ­Allemagne, Italie. Un constat illustré par cette formule : « La concurrence manage, la France administre ; la concurrence évalue, la France réglemente ». Un remède s’impose : améliorer notre organisation et nos méthodes avec une volonté, faire émerger une filière d’accès au haut niveau « à la française ».

Le Cercle de la haute performance

Pivot de ces évolutions, le pôle Haute performance de l’Agence nationale du sport doté d’une équipe de seize personnes et managé par Claude Onesta. Une équipe complétée par des managers territoriaux de la haute performance (17 à terme). Une équipe dont la mission sera « d’optimiser les étapes nécessaires à la création du chemin de performance » qui s’incarne dans le plan Ambition bleue. Une structuration assez classique qui part des pratiques de clubs, détecte les meilleurs pour leur proposer régionalement un accès au haut niveau avant de faire entrer les plus prometteurs dans les dispositifs du haut niveau pilotés par les fédérations. La nouveauté c’est « le Cercle de la haute performance » qui rompt avec les dispositifs habituels. Le Cercle est très sélectif. Y seront admis tous les acteurs qui ont une influence directe sur la réalisation des performances dans les compétitions de niveau mondial du périmètre olympique et paralympique. Exit les athlètes et cadres de haut niveau des disciplines non olympiques. Objectif : faire progresser la France dans le palmarès des nations. Comme ce palmarès est établi sur les médailles d’or, il ne s’agit pas seulement de faire des podiums. Il s’agit de monter sur la plus haute marche. Le Cercle permettra de concentrer les moyens sur les valeurs sûres et les très hauts potentiels. Le Cercle est un système ouvert, c’est-à-dire qu’on y rentre et sort à tout moment, tant que les performances sont là. C’est la logique du sport.

Approche individualisée

Le Cercle crée un lien direct entre l’athlète et l’ANS qui pourra conventionner avec certains d’entre eux. Cette individualisation permettra de s’adapter à la diversité des situations : l’athlète lui-même ou la structure qui le soutient, qu’elle soit publique ou privée. Cette approche s’applique aussi aux cadres que le Cercle et l’Agence s’attacheront à valoriser en leur permettant d’améliorer leurs compétences et en modernisant leur cadre d’exercice. Pour passer de la troisième ou cinquième place à la plus haute marche du podium, le Cercle a deux autres ambitions : mieux mutualiser les connaissances et les savoir-faire, et optimiser la performance. Une partie de son action consiste à explorer tout ce qui concourt marginalement à la performance, qu’il s’agisse des sciences humaines ou de l’utilisation des data par exemple. « Depuis trois ans, les moyens mis à notre disposition pour le haut niveau ont fortement augmenté », constate Ludovic Royé, directeur technique national et directeur général de la Fédération française de canoë-kayak. Même satisfaction en région où François Beauchard, le directeur du Creps (centre de ressources, d’expertise et de performance sportive) de Montpellier (Hérault), attend l’attribution de cinq nouveaux postes. Pour Jacques Vergnes, directeur des sports de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, « le choix de faire des Creps les chefs de file du sport de haut niveau est un bon choix ; les Creps sont devenus propriétés des régions et font maintenant partie de leur périmètre ». Ce qui n’empêche pas ces responsables de souligner plusieurs points de vigilance. Pour Claude Fauquet, président du Cros (comité régional olympique et sportif) Hauts-de-France, « il est difficile de faire la différence entre le haut niveau et la haute performance ». « Les athlètes de très haut niveau ont besoin de partenaires d’entraînement, de baigner dans une ambiance de performance qui existe dans des structures collectives », renchérit Ludovic Royé. Une crainte : celle de voir les athlètes se séparer des structures qui leur ont permis de s’exprimer et réciproquement priver ces structures de ce qui est une partie de leur richesse.
« Un conseil d’administration de Creps, ce n’est pas qu’une structure, ce sont des personnes qui travaillent ensemble autour d’un projet » : cette remarque de Claude Fauquet soulève un enjeu partagé par tous. La manière dont une organisation nationale va conforter les dynamiques territoriales.

Chiffres clés :

La haute performance en France :

  • 59 fédérations ;
  • 162 disciplines ;
  • 15 000 athlètes sur les listes ministérielles ;
  • 20 000 athlètes suivis dans les projets de performance fédéraux ;
  • 846 structures identifiées dans les projets de performance fédéraux ;
  • 1 manageur général : Claude Onesta ;
  • 16 collaborateurs au niveau national.

L’Agence nationale du sport :

  • 363,3 millions d’euros de budget dont : 102,7 millions d’euros pour soutenir la haute performance de 2021 et 249,9 millions d’euros pour le développement ;
  • 2 724 athlètes accompagnés chaque mois.

Spécificités territoriales

Sur le terrain les initiatives foisonnent : projet de création d’un groupement d’intérêt territorial en Occitanie qui envisage de créer une maison de la haute performance et procède à un inventaire de tous les services que les opérateurs peuvent offrir aux athlètes. Mise en place d’une cellule d’animation mutualisée dans laquelle la CCI joue un rôle actif en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans le Nord : une coopération renforcée à travers le Creps. Tout se jouera aussi dans la relation qui se nouera entre l’Agence et les territoires. « On a besoin d’un État stratège, pas d’un opérateur », souligne un interlocuteur. Dans l’immédiat, l’Agence crée dans chaque région, des guichets uniques de la performance qui se verront renforcés de 80 équivalents-temps plein d’ici à 2022 afin de déployer « Ambition Bleue » au plus près du terrain. Pour tous, le besoin de savoir comment les futures commissions régionales du sport fonctionneront est un impératif. Le souhait général est de les voir jouer pleinement leur rôle et de ne pas se limiter à examiner des listes de dossiers de subvention. Bien sûr Paris (2024) ne peut pas se faire en un jour. Mais à trois ans de l’ouverture des jeux, maintenant le temps presse.

Ambition Bleue

« Pour remettre le sport français sur les rails de la réussite », le pôle haute performance de l’Agence nationale du sport, sous l’impulsion de Claude Onesta, met en place une nouvelle structuration du sport de haut niveau et de haute performance. Du sommet vers la base :
• Le Cercle de haute performance – le dernier étage de la fusée – a pour ambition « d’apporter à chaque athlète les services singuliers susceptibles d’améliorer sa pratique et d’influencer ses résultats, au plus près de sa cellule de performance », c’est-à-dire directement avec celle-ci. Trois catégories d’athlètes seront éligibles :

  • catégorie A : athlètes réalisant régulièrement des performances de niveau mondial, pronostics de médailles aux Jeux probables ;
  • catégorie B : athlètes réalisant des performances de niveau mondial occasionnellement, pronostics de médailles aux Jeux possibles ;
  • catégorie C : athlètes en devenir à potentiel exceptionnel, pronostics de médailles aux jeux probables à moyen terme.


• Les pratiques de haut niveau : l’étage haut niveau comprend deux volets : le haut niveau et l’accès au haut niveau. Pour le haut niveau, l’action de l’Agence se fera à travers les contrats de performance passés avec les fédérations gérant des disciplines de haut niveau pour les aider à optimiser leur dispositif. Il inclut un accompagnement socioprofessionnel des athlètes. En amont : l’accès au haut niveau pour lequel l’Agence interviendra auprès des structures régionales participant au projet de performance fédérale et pour aider à structurer le haut niveau régional. Ces deux volets sont complétés par un soutien à la formation des athlètes de niveau régional.

• Les pratiques compétitives initiales – la base de la fusée – concernent les clubs, qui alimentent toute la filière. Les pratiques compétitives des clubs seront accompagnées en soutenant les structures des « préfilières de haut niveau », et le renouvellement systématisé à travers des opérations de détection de jeunes talents.

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