Généalogistes, ces enquêteurs au cœur des guerres de succession
ENQUÊTE - La mondialisation, l’individualisme et la recomposition toujours plus fréquente des familles bouleversent les schémas de succession. Les généalogistes, détectives des liens de parenté, veillent à ce que chacun perçoive l’héritage qui lui est dû.
«Nous avions la France pour terrain de jeu, nous avons désormais le monde. Dans les années 1960, nous cherchions les enfants naturels, désormais 57 % des naissances sont hors mariage. Le divorce, autrefois si honteux, s’est imposé, car aujourd’hui on s’aime et on se quitte pour toujours, à peine on se brouille.» Guillaume Roehrig, à la tête de Coutot-Roehrig, le plus important des cabinets français de généalogistes, créé en 1830 et doté aujourd’hui de 300 salariés, résume ainsi ce qui donne de l’avenir à ce vieux métier.
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Bon an mal an, une centaine d’offices, de toute taille, mandatés par les notaires, les mairies, les bailleurs sociaux ou les compagnies d’assurances, traitent 16.000 dossiers et retrouvent 150.000 héritiers, qui seront rétablis dans leur droit ou éviteront que des actifs ne tombent dans la poche de l’État pour cause de déshérence. Un travail de titan qui parfois se poursuit durant une décennie, car, à l’heure du délitement de la famille, le code pénal et le code civil sont…
papa900
le
c'est surtout des gens qui prennent l'argent . même lorsque les ayant droit sont connus , les études sont souvent obligatoire et longue . plus d'un an dans le cas de mes parents . pendant ce temps la l'argent n'est pas perdu pour tout le monde.
Edmond de MACARON
le
Le plan de Macron est de supprimer les généalogistes, les notaires et les tribunaux publics; pour les remplacer par quoi ?
pascapple
le
Ils veillent aussi ( et très activement ! ) à leur petit pourcentage !