Publicité

Grandes écoles : comment vont se dérouler les écrits des concours d'entrée

La saison des concours des grandes écoles débute ce lundi, avec ceux de Polytechnique et des écoles normales supérieures (ENS). Les organisateurs en appellent à « la responsabilité » des candidats. Dans la plupart des centres, des « salles de secours » pourront néanmoins accueillir des étudiants présentant des symptômes évocateurs du Covid.

Les candidats devront garder leur masque, y compris lorsqu'ils composent, contrairement à l'an dernier.
Les candidats devront garder leur masque, y compris lorsqu'ils composent, contrairement à l'an dernier. (Shutterstock)

Par Marie-Christine Corbier

Publié le 12 avr. 2021 à 06:00

C'est le traditionnel top départ pour les étudiants de classes préparatoires : le ballet des écrits aux concours débute ce lundi, avec les 5.000 candidats à Polytechnique et aux écoles normales supérieures (ENS). Durant un mois, les écrits aux concours des grandes écoles d'ingénieurs et de management vont s'enchaîner. Les épreuves se tiendront en présentiel. Les concours prévus au cours des quatre prochaines semaines « seront maintenus », avait affirmé Jean Castex, le 1er avril.

Les candidats devront garder leur masque, y compris lorsqu'ils composent, contrairement aux dispositions de l'an dernier . Ils plancheront dans des salles plus ou moins grandes, voire dans de vastes halls.

Eviter les transports en commun

Les protocoles sanitaires sont stricts. Pour ce lundi, par exemple, les postulants à l'X et aux ENS doivent se présenter une heure voire une heure et demie (pour Paris) avant le début des épreuves. Ils seront installés sur des tables distantes d'un mètre les unes des autres, pour une distanciation « nez à nez » d'un mètre cinquante. Les organisateurs leur conseillent aussi d'« éviter » de prendre les transports en commun pour venir passer les concours.

Publicité

Ils en appellent surtout à leur responsabilité : « S'ils font n'importe quoi à la sortie des salles et organisent des regroupements ou des pique-niques sauvages, on peut avoir toutes les normes à l'intérieur des salles, cela ne marchera pas », insiste Claude-Gilles Dussap, président du Service commun du concours écoles d'ingénieurs (SCEI).

Moins de risques que dans un supermarché

Alors que le virus circule activement, que se passera-t-il dans les halls qui accueillent plusieurs centaines de candidats, comme celui de la porte de Versailles ? « Ils font généralement plus de dix mètres de haut et ont donc des volumes d'aération bien supérieurs à ceux d'une salle de classe normale ou d'un supermarché », rassure Claude-Gilles Dussap.Il évoque aussi l'année écoulée : «Tous les élèves de classes préparatoires ont été, depuis septembre, dans des classes sans normes de distanciation particulières, la tenue des concours sera donc plus sécurisée que ce qu'ils ont connu. »

Des salles de secours

Que se passera-t-il si un étudiant présente des symptômes du Covid ? « Dans la plupart des centres, il y aura des salles de secours », indique Claude-Gilles Dussap. Mais elles ne sont pas spécifiquement réservées aux candidats présentant des symptômes du Covid, et s'y isoler dépend du bon vouloir des candidats.

Après avoir suivi deux à trois ans de classe préparatoire à un rythme intense, des candidats positifs au Covid ou cas contact ne seront-ils pas tentés d'aller quand même passer leurs concours ? « Celui qui a 40 °C de fièvre et tousse en permanence ne doit pas venir, il va de toute façon rater son écrit, répond le directeur du concours d'admission de Polytechnique, Michel Gonin, qui en appelle aussi à la responsabilité des candidats. Si le candidat tousse de temps en temps et n'a pas de fièvre, je peux comprendre cette tentation de venir. C'est une zone un peu grise, la limite est difficile à mettre pour nous, et pour eux. »

Le Covid ? « Je ne crains pas de l'attraper, confie une étudiante. De toute façon, beaucoup l'ont déjà eu. » Dans la dernière ligne droite de sa préparation, elle a renoncé aux fêtes (sans masque), non par crainte du Covid mais « pour préserver son sommeil ».

Marie-Christine Corbier

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

qfkr8v3-O.jpg

La baisse de la natalité est-elle vraiment un problème ?

Publicité