À Polytechnique, un concours d’élite presque ordinaire
REPORTAGE - Lors des épreuves communes à trois prestigieuses grandes écoles, le Covid-19 était le cadet des soucis des candidats.
«Il vous reste cinq minutes. N’oubliez pas de numéroter vos copies», indique au micro la voix d’un surveillant en uniforme militaire. Les 350 candidats qui composent, ce jeudi 15 avril, dans l’un des trois gymnases de l’École polytechnique, procèdent calmement aux derniers ajustements.
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Sur leurs tables numérotées, séparées d’un mètre cinquante «nez à nez», des stylos, des compas, du chocolat, des bouteilles d’eau et de jus de fruits. Cela fait près de six heures qu’ils planchent sur une épreuve de mathématiques. Derrière leurs masques. «Posez vos stylos», reprend la voix. Protocole sanitaire oblige, c’est progressivement, par rangées, que ces candidats au concours commun à l’X, aux écoles normales supérieures (ENS) et à l’École de physique et de chimie de Paris (ESPCI), se dirigent progressivement vers la sortie. Le marathon des épreuves d’accès aux écoles d’ingénieur a commencé le lundi 12 avril, avec ce premier concours, qui permet d’intégrer les plus prestigieuses.
Comme chaque année…
bramante
le
heureusement il a encore des pans de l'enseignement supérieur de qualité qui tiennent encore debout !!!!!
bramante
le
heureusement il y a encore des pans de l'enseignement supérieur de qualité qui tiennent encore debout !!!!!
bêhbêh
le
moi ce qui me bottait c était les imaginaires surtout les " purs "