Covid-19: les petites chaînes d’habillement en souffrance
ANALYSE - Elles ont des frais incompressibles, et sont moins aidées que les petits commerçants.
Elles sont trop petites pour avoir une assise financière très solide et bénéficier de la reprise asiatique, comme H&M ou Zara. Mais elles sont trop grandes pour bénéficier massivement des aides de l’État. Les chaînes françaises d’habillement de taille moyenne se retrouvent dans un entre-deux dangereux.
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Avant la pandémie, elles devaient composer avec la baisse quasi continue, depuis 2008, du budget vêtements des Français. Le premier confinement a été le coup de grâce pour les plus fragiles: l’an passé, La Halle, Camaïeu ou Naf Naf ont déposé le bilan, avant d’être repris. Les autres enseignes ont tenu le coup, mais vivent difficilement le troisième épisode de fermeture.
Certaines des recettes qu’elles avaient mises en place l’année dernière ne tiennent plus. «En 2020, nous avons gelé tous les investissements. Cette année, nous les reprenons, à hauteur de plus de 20 millions d’euros, témoigne Laurent Milchior, le cogérant du groupe Etam (marques Etam, Undiz, Livy, Ysé Maison Cent vingt-trois)
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