Garantie jeune universelle : bras de fer au sein du gouvernement

La ministre du Travail Élisabeth Borne souhaite proposer une allocation de 500 euros à 750 000 jeunes en échange d’un parcours d’insertion. Bercy rechigne.

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Emmanuel Macron, Patrick Pouyanné (Total), la ministre de la Jeunesse Sarah El Hairy et Élisabeth Borne au campus de formation industrielle de la fondation Total Industreet, à Stains, le 1er mars 2021.
Emmanuel Macron, Patrick Pouyanné (Total), la ministre de la Jeunesse Sarah El Hairy et Élisabeth Borne au campus de formation industrielle de la fondation Total Industreet, à Stains, le 1er mars 2021. © THIBAULT CAMUS / POOL / AFP

Temps de lecture : 5 min

Emmanuel Macron franchira-t-il le pas ? Depuis le début de l'épidémie de Covid, sa réponse économique à la crise a été relativement peu critiquée, contrairement à sa gestion de la crise sanitaire. La seule fenêtre de tir qui semble fonctionner concerne la dimension sociale de ses mesures économiques, parfois jugées trop timides, notamment pour les jeunes. Malgré les aides à l'embauche, les généreuses primes aux entreprises pour le recours aux apprentis et le déploiement du plan Un jeune, une solution en général, beaucoup estiment qu'il faudrait en faire plus pour les jeunes en difficulté financière. C'est notamment l'avis de l'économiste Philippe Aghion, qui a participé à la campagne présidentielle du chef de l'État. Il plaide pour une sorte de « revenu universel jeune » d'insertion, po...

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Commentaires (45)

  • baltazaroued

    Qui osera encore prétendre que Macron n'est pas socialiste ? Vive la paresse ! Vive l'oisiveté dont on nous apprenait qu'elle était la mère de tous les vices !
    Travailleuses et travailleurs, soyez heureux de votre solidarité envers les paresseux et oisifs. C'est vous qui payez et le plus fort, c'est que vous re voterez Macron dont on va vous faire croire qu'il est de droite.

  • FLYTOXX

    Que n’aurait pas renié le PC ou Benoît Hamon.
    Accessoirement, elle constitue également un excellent appât électoral pour inciter à voter les plus jeunes et capter leurs voies.
    Instituer de façon pérenne une allocation touchant 750 000 jeunes correspond à verser chaque année une pension à la totalité d’une classe d’âge.
    La contrepartie demandée, un parcours d’insertion, est très théorique car le pays est simplement incapable de fournir simultanément à autant d’individus un service de qualité.
    Ce sera donc une allocation supplémentaire pour le plus grand nombre mais sans grands résultats quant à l’insertion professionnelle.

    Ainsi que le fait remarquer @ Guy Bernard, cet argent serait bien mieux utilisé dans la formation pour la rendre moins théorique et beaucoup plus pratique à l’image de ce qui se fait en Allemagne et en Suisse, deux pays où le chômage des jeunes est inexistant.

    La valse des milliards (à crédit) continue. Où et quand s’arrêtera-t-elle ?

  • mireil

    Annoncée comme transitoire mais, dans les faits, éternelle