Mobilité, transport de marchandises, tourisme et loisirs… les façons d’utiliser les fleuves et rivières qui traversent les métropoles peuvent être multiples, si elles arrivent à se réapproprier les cours d’eau le long desquels elles se sont historiquement déployées. Dotée de l’un des principaux ports fluviaux de France, Strasbourg (284 700 hab.) est traversée par le Rhin et l’Ill, et compte de nombreux plans d’eau et affluents.
Depuis longtemps, la capitale alsacienne se sert de ses cours d’eau, notamment pour le tourisme, grâce au Batorama, un service du port autonome de Strasbourg, propriété de l’Etat et la ville, qui permet de visiter la cité en naviguant. Désormais, grâce à la société ULS, ils sont également exploités pour le transport urbain de marchandises.
« Le renforcement du règlement de transports de la ville, plus contraignant pour les camions, offre des atouts. L’objectif est de porter des charges lourdes par la voie fluviale, puis de les acheminer par des vélos-cargos, adaptés au transport de marchandises en ville. Notre but est d’étendre ce service au-delà du centre-ville, ce qui doit passer par une extension de la réglementation », relate l’adjoint (EELV) à la maire chargé des espaces publics partagés, Pierre Ozenne.
Un cadre de vie amélioré
Cette utilisation des cours d’eau est un avantage indéniable pour améliorer le
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Gazette des Communes
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Voies navigables : les collectivités sur le pont
Sommaire du dossier
- Voies navigables : les collectivités sur le pont
- Des pistes pour fluidifier le fret fluvial
- Voies navigables : au milieu des métropoles, des rivières à l’utilité réinventée
- « Pour l’essor du transport fluvial, régions, métropoles et Europe sont pertinentes »
- Des projets sur les canaux portés avec l’espoir d’une irrigation économique
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