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Décryptage

Etudes de santé : la réforme gouvernementale a provoqué une « annus horribilis » 

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Les étudiants en première année de santé ont lancé des collectifs avec leurs parents pour protester contre la mise en oeuvre de la réforme du gouvernement et le manque de places en deuxième année. La réforme était censée effacer le stress de l'ex-Paces.

Les filières PASS et L.AS ont remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (Paces) depuis septembre 2020.
Les filières PASS et L.AS ont remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (Paces) depuis septembre 2020. (Philippe LOPEZ/AFP)

Par Marie-Christine Corbier

Publié le 6 mai 2021 à 08:30Mis à jour le 6 mai 2021 à 09:18
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Le gouvernement ne devrait pas tarder à revoir sa copie. Le Conseil d'Etat a annulé, il y a une semaine, l'arrêté qui fixait le nombre de places en deuxième année d'études de santé pour les redoublants de l'ex-Paces (Première année commune aux études de santé). Sur le fond, le nouvel arrêté que va prendre l'exécutif ne devrait pas changer grand-chose pour ces étudiants. Mais l'ordonnance du Conseil d'Etat jette une lumière crue sur la manière dont le gouvernement a mené la réforme de la Paces .

Les nouvelles filières devaient mettre un terme au « gâchis humain » de la Paces, avait promis le gouvernement. De très bons bacheliers se retrouvaient parfois à la case départ post-bac après avoir échoué deux années de suite, rappelle le président de la Conférence des doyens de médecine, Patrice Diot . La réforme devait permettre des réorientations vers d'autres licences.

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