Covid : les effets positifs mais nuancés de la prime pour l'embauche des jeunes Contenu réservé aux abonnés
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Une étude du Conseil d'analyse économique montre que la prime a permis d'augmenter de 6 % les embauches en CDI ou CDD longs. Le ministère de l'Emploi note aussi une hausse du taux d'emploi durable chez les moins de 26 ans, mais au détriment de l'intérim ou des emplois non salariés.
Par Alain Ruello
Une fois n'est pas coutume, il ne faudra pas attendre des années avant de disposer d'une première évaluation d'un dispositif d'emploi public. Mettant en avant la complémentarité de leurs approches, le Conseil d'analyse économique (CAE) et la Direction statistique du ministère du Travail (Dares) se sont penchés sur l'efficacité d'une des mesures phares du plan « 1 jeune 1 solution » : l'aide à l'embauche des moins de 26 ans. Bilan, publié mercredi : un effet certain sur les recrutements est observé, mais sans améliorer la situation des jeunes globalement.
Pour rappel, l'aide a été lancée le 1er août dernier sous la forme d'une prime de 4.000 euros maximum pour toute embauche, hors renouvellement, jusqu'à fin mars en CDI ou CDD de plus de trois mois jusqu'à deux fois le SMIC. Elle a depuis été prolongée jusqu'à fin mai mais en rabaissant le seuil à 1,6 fois le SMIC. Pour justifier son arrêt, le ministère du Travail a mis en avant que l'utilité principale de ce genre d'aides consiste à accélérer des embauches.
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