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Bac: le grand oral tente de trouver sa place

Le candidat présentera, devant un jury de deux professeurs, l’une des deux questions de ses matières de spécialités. Jean-Baptiste Quentin/PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Cette nouvelle épreuve a pour objectif de mettre la prise de parole au cœur de l’enseignement.

«Le grand oral du bac, ce n’est pas une lubie du ministre. C’est à la fois une épreuve ambitieuse et un grand enjeu de société. Il a vocation à démocratiser l’art oratoire, à le sortir de son microcosme élitiste. L’objectif est de faire en sorte que le plus grand nombre de jeunes soient capables de s’exprimer, de verbaliser et de prendre leur place dans la société.» Avocate de formation, fondatrice, il y a une dizaine d’années, de l’École des orateurs, qui intervient à l’université et au lycée, Sandrine Simon de Bessac est convaincue de la pertinence de cette épreuve qui, «en faisant le pont entre le secondaire et le supérieur est presque initiatique». Symbole du baccalauréat réformé, qui se tient pour la première fois en 2021, cette épreuve phare devrait permettre, à en croire Blanquer, de «compenser les inégalités entre élèves».

Remettre l’oral au centre

Programmé du 21 juin au 2 juillet, le grand oral comptera pour 10 % de la note dans la voie générale et 14 % dans la voie technologique. Avec la philosophie, c’est…

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13 commentaires
  • Elise33

    le

    Cette épreuve est trop courte pour des profs qui s'en font tout un monde (préparation de 3 heures selon des infos) et pour les élèves qui la préparent avec un plan bien rabâché (élève/prof) donc rien de naturel. Les connaissances en cinq minutes cela ne veut rien dire, par contre l'idée n'est pas mauvaise si cela peut permettre de s'exprimer au plus grand nombre.

  • anonyme

    le

    Une épreuve oral pour évaluer la force de conviction et la capacité à convaincre , ça ressemble beaucoup au concours du menteur de Moncrabeau.
    On sait très bien que les élèves de terminales manquent de connaissances et de méthodes.
    Cette épreuve n'apporte rien et ne prépare pas à l'enseignement supérieur. Pour préparer les élèves à l'enseignement il vaut mieux faire un gros travail à l'écrit. Après on pourra toujours les évaluer à l'oral avec des oraux de type khôlle, c'est-à-dire basé un contenu disciplinaire sérieux. En plus cette épreuve n'est pas défendu par un professeur de prépa mais par une avocate qui en fait son fond de commerce.

  • Anonyme

    le

    Grand oral ou pas, le bac est donné et ne vaut plus rien. Ensuite c'est l'échec en 1ère année d'université...

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