Meubles : face à l'envol de la demande, Ligne Roset lance son école de tapissiers Contenu réservé aux abonnés
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Le propriétaire de Ligne Roset et Cinna a vu son carnet de commandes doubler en un an. Pour faire face aux besoins en production, il doit recruter des tapissiers. Un savoir-faire artisanal qui se perd. D'où le lancement d'une école de formation. Parmi les stagiaires, des anciens de la restauration.
Il n'y a pas que les restaurants qui manquent de main-d'oeuvre. Dans le secteur du meuble, dopé par la pandémie , les entreprises manquent de bras pour honorer les demandes. C'est ce qui a conduit le groupe Roset, connu pour ses canapés design, et sa marque Cinna, à créer sa propre école de formation au métier de tapissier. Un projet mené tambour battant, en 8 mois, avec Pôle emploi, la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'école de l'ameublement (AFPIA Est-Nord).
« Cela fait plusieurs années que nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement de ce savoir-faire artisanal, et au problème de pyramide des âges, indique Antoine Roset, le directeur marketing. La crise du Covid a amplifié les besoins. Cet engouement nécessite une hausse de la production, qui s'est heurtée chez nous au mur de la main-d'oeuvre. » Le fabricant emploie aujourd'hui 830 salariés dans le monde, dont 650 en France, où il a cinq ateliers dans l'Ain, notamment à Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Rambert-en-Bugey.
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