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L'observatoire de l’enseignement supérieur réédité pile à l'heure de la phase d'admission de Parcoursup

Alors que s'ouvre ce jeudi 27 mai la phase d'admission sur Parcoursup, Villes de France et Spallian annoncent la réédition de leur observatoire de l'enseignement supérieur. L'outil vise à éclairer élus et bacheliers pour mieux visualiser et comprendre les relations entre offre et demande en formation postbac sur leur territoire.



 

Comment sont réparties les 748.857 places disponibles dans les 3.725 établissements français d'enseignement supérieur ? Les offres de formation sont-elles en adéquation avec les besoins en main-d’oeuvre des entreprises locales ? La première question est d'une actualité brûlante pour les 931.000 candidats post-bac inscrits sur Parcoursup qui seront renseignés progressivement, à compter jeudi 27 mai 2021 et jusqu'au 14 juillet 2021, des réponses des formations à leurs vœux. Dans le même temps, et "forts du succès rencontré l'année dernière par leur observatoire de l’enseignement supérieur", Villes de France et Spallian, PME française experte en data, annoncent, dans un communiqué commun du 25 mai 2021, avoir "actualisé et étoffé l'outil". Un outil visant à "éclairer les élus pour mieux visualiser et comprendre les relations entre l’offre et la demande en formation post-bac sur leur territoire". Ce projet représentait un aboutissement pour Villes de France qui milite de longue date pour l’installation et le développement d’une offre de formation supérieure dans les villes moyenne. La formation de proximité est évidemment un fort enjeu pour les villes moyennes, que ce soit en termes d'attractivité, de développement économique (disposer sur place d'une main-d'oeuvre formée) ou de dynamisme dans la vie de la cité. En outre, un jeune, s'il n'accède pas à une formation dans sa ville de proximité, y renoncera peut-être du fait notamment du coût d'une location dans une grande ville.

Top 5 des villes moyennes

Du communiqué, on retiendra qu'en moyenne, le niveau de tension est de 13,5 (ratio du nombre de voeux formulés en phase principale sur le nombre de places disponibles). Au Top 5 des villes moyennes dont les formations sont les plus attractives figurent Millau (12), Remiremont (88), Martigues (13), Cahors (46) et Sarrebourg (57). "Les villes moyennes et leurs intercommunalités accueillent 20% de la population étudiante. L’enseignement supérieur est donc un enjeu majeur pour l’attractivité de nos territoires", redit Caroline Cayeux, maire de Beauvais et présidente de Villes de France. Elle se réjouit qu'"une nouvelle version actualisée de cet outil innovant" soit sortie. Celle-ci met dorénavant en lien l’offre de formation et les besoins locaux. Une précision qu'étudiants et parents seront à même d'apprécier au moment de finaliser leur choix.
À noter par ailleurs la parution récente du guide du "B.a.-ba de l'enseignement supérieur et de la recherche" à destination des élus locaux qui souhaitent "bien appréhender le potentiel de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) pour en tirer parti au profit de leur territoire". Réalisé avec le soutien de la Banque des Territoires, il est le fruit d'un travail collectif des associations ADCF, Avuf, Fnau, France urbaine et Villes de France.