Handicap: la politique de retour des Français exilés en Belgique s’accélère
RÉCIT - Faute de place sur le territoire national, plusieurs milliers de personnes en situation de handicap étaient contraints à un départ forcé.
Résidents attachés, maltraités, déficiences de soins, problèmes d’hygiène… En mars, la France a décidé de rapatrier les 74 handicapés français pris en charge dans le domaine de Taintignies, une institution belge. Une première. Ce centre situé en Wallonie s’était vu retirer son agrément en raison de «graves manquements» constatés lors d’inspection.
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Au-delà de cette situation d’urgence, Emmanuel Macron s’était engagé l’année dernière à ce qu’il n’y ait «plus aucun départ contraint de personnes handicapées vers l’étranger» d’ici à fin 2021. Reste à appliquer cette promesse sur le terrain alors que l’on compte encore quelque 8500 Français, adultes ou enfants handicapés, pris en charge en Belgique dans 227 établissements wallons.
Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées s’est rendue vendredi dans une maison d’accueil spécialisée (MAS) de Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, pour faire le point sur ces retours. Elle y a rencontré Nataly, une autiste de 38 ans. Ancienne…
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