Grandes écoles : deux tiers des étudiants estiment appartenir à une « génération sacrifiée »
Un étudiant de grande école sur deux s'inquiète pour son avenir professionnel, selon une enquête menée par le BCG. Deux sur trois sont prêts à des concessions sur leur premier emploi.
La crise sanitaire a eu un impact sur les étudiants, mais « on ne l'imaginait pas aussi fort », assure Jean-Michel Caye, directeur associé au BCG, qui parle d'une « déflagration ». Le cabinet de conseil vient de publier une enquête avec la Conférence des grandes écoles (CGE) et Ipsos sur la « génération Covid » et la manière dont les jeunes des grandes écoles voient leur avenir professionnel.
L'étude a été menée auprès de plus de 2.000 étudiants et jeunes diplômés des grandes écoles entre mi-mars et mi-avril. Plus de 138 écoles, toutes disciplines confondues, ont participé à l'enquête. Il en ressort que deux étudiants de grande école sur trois ont le sentiment d'avoir décroché (63 %), pour des raisons matérielles ou psychologiques. Ils sont aussi deux sur trois (63 %) à être prêts à faire des concessions sur leur premier emploi par rapport à ce qu'ils avaient envisagé avant la crise sanitaire (qualité du travail, type de contrat, rémunérations).
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