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Un mois de juin perdu pour les lycéens

Cette année, seules les épreuves de français en première, de philosophie et du grand oral en terminale sont maintenues. Les conseils de classe se tiennent en ce moment. Serge Nied Studio Chlorophylle/Chlorophylle - Fotolia

Blanquer avait annoncé sa «reconquête»: elle n’aura pas lieu cette année, malgré des mois de cours à distance. Pour les lycéens, l’année se termine dès la fin de cette semaine ou la semaine suivante.

Depuis près de quinze ans, les ministres de l’Éducation successifs, de Darcos à Blanquer, se sont frottés à la question, sous la pression des parents d’élèves, excédés de voir les cours se terminer au mieux à la mi-juin, alors que le calendrier scolaire court officiellement jusqu’à début juillet. Mais les habitudes ont la vie dure, surtout au sein de la grande «machine» de l’Éducation nationale. Cette année encore, la «reconquête du mois de juin» - selon l’expression consacrée - n’a pas eu lieu.

«Un des effets positifs de la réforme du baccalauréat, qui se verra à partir de juin 2021, c’est qu’on va reconquérir le mois de juin, affirmait en 2019 Jean-Michel Blanquer. Les élèves des lycées, y compris de seconde et de première, pourront aller dans leur établissement, parce que le système ne sera pas paralysé par les examens comme il l’est aujourd’hui.» Cette année, alors que le baccalauréat réformé est évalué à 80 % en contrôle continu - seules les épreuves de français en première, de philosophie…

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9 commentaires
  • Le Cybernaute

    le

    L'Education Nationale est un canard sans tête qui s'apprête à diplômer 100% de candidats au bac qui n'auront pour certains aucun niveau (95,7 % de "réussite" l'an dernier).
    Le bébé de la démocratisation est jeté avec l'eau du bain dans le grand fleuve de l'enseignement supérieur.
    Dans les facs, il va falloir prévoir des salles et des profs pour tout le monde, au moins en septembre et octobre, puisqu'ensuite beaucoup de ces étudiants ne viendront plus.
    Bonjour les dégâts à venir dans le supérieur.
    L'étape suivante est la licence pour tous, puis le master pour tous.
    A quoi rime cette idéologie du diplôme pour tous, à part tuer la valeur du diplôme ? Il n'y a pas 80% de postes de cadres à pourvoir sur le marché du travail. Il faut arrêter l'angélisme et cette fausse bienveillance.

  • PAPINO106

    le

    Qu'ils prennent du bon temps, leur vie sera bien assez dure comme ça avec l'uberisation à marche forcée de notre pays prévue pour le second quinquennat du marquis de l'elysée.

  • vert10

    le

    Effectivement, les élèves en terminale ,n'ont pas beaucoup travaillé ce trimestre. Les cours pour certains s'arrêtent aujourd'hui. Entre 8 h a 10 h de cours par semaine...
    Le programme est à peine couvert.
    Cela va donner une 1er année dans le Supérieur avec pas mal de déconvenues et redoublements

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