EXCLUSIF - A l'université, sans accès à l'alternance, 30 % des jeunes apprentis auraient stoppé leurs études Contenu réservé aux abonnés
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Selon une enquête réalisée par la Conférence des présidents d'université et révélée par « Les Echos », l'apprentissage est « de plus en plus valorisé ». Il profite en majorité aux catégories sociales les moins favorisées.
C'est une enquête qui quantifie le « ressenti » en matière de développement de l'apprentissage dans les universités , indique Guillaume Gellé, numéro deux de la Conférence des présidents d'université. Dans cette étude réalisée entre le 15 et le 25 mai et révélée par « Les Echos », les 7.000 répondants sont des apprentis inscrits en apprentissage, dont 3.000 en premier cycle (licence, DUT, DEUST…) Pour 86 % d'entre eux, le choix de ce cursus a été « déterminant ».
« Ils ne s'y sont donc pas inscrits par défaut », se félicite la CPU qui y voit « le signe que ce type de formation est de plus en plus valorisé par les étudiants, ce qui n'était pas le cas il y a une dizaine d'années ». Entre 2015 et 2019, selon le ministère de l'Enseignement supérieur, le nombre d'apprentis en master a d'ailleurs augmenté de 615 % , passant de 3.000 à 21.500 apprentis. D'après les estimations de la CPU, les universités accueillent aujourd'hui quelque 80.000 apprentis.
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