Commerce organisé

Une franchise dans l'artisanat

Toute la sécurité d'un réseau de franchise appliquée à des métiers de passion

Devenir artisan franchisé Photo par Andy Li, Unsplash

La franchise apparaît comme une sécurité pour se lancer dans l’artisanat. Lequel est en expansion, grâce aux consommateurs qui cherchent à acheter localement ou à faire travailler des entreprises situées près de chez eux. Passer par ce système permet d’apprendre les tours de main nécessaires pour exercer ces métiers de passion, et de bénéficier des effets de réseau propres à la franchise. En contrepartie, les franchisés s’engagent à respecter le concept et à payer un droit d’entrée et des redevances pour faire vivre la tête de réseau. Un modèle gagnant-gagnant.


Michel Kahn, fondateur de Michel Kahn Consultants, en est convaincu : “Créer en franchise est un accélérateur de réussite. Ce système utilise des recettes qui existent déjà, et le taux d’échec est plus bas que lorsqu’on entreprend en solo”, explique-t-il. C’est aussi “le plus grand réducteur de risques”, ajoute-t-il. Comme 72 % des franchisés, David Chabridon était salarié avant de se lancer en franchise. Après avoir passé sept ans chez un répartiteur pharmaceutique en région parisienne, il s’est reconverti pour devenir fleuriste. Pour opérer ce virage à 180°, il a choisi de rejoindre l’enseigne Carrément Fleurs. “C’est le but même de la franchise que de simplifier et de packager des métiers pour les rendre accessibles à des tiers, et plus uniquement à des professionnels”, constate Sylvain Bartolomeu, dirigeant associé de Franchise Management.

“Créer en franchise est un accélérateur de réussite. Ce système utilise des recettes qui existent déjà, et le taux d’échec est plus bas que lorsqu’on entreprend en solo”

Si certains franchiseurs, issus essentiellement de secteurs réglementés comme la coiffure, l’optique ou l’immobilier, exigent des candidats qu’ils possèdent un savoir-faire métier, la plupart des enseignes préfèrent recruter des personnes qui n’ont pas d’expérience, afin de pouvoir les sensibiliser à leur vision du métier. “Devoir être formé au concept peut leur sembler inutile avec ce qu’ils ont déjà appris. Si tel est le cas, il faut d’abord les déformer pour les reformer aux [...]

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