Publicité
Réservé aux abonnés

Parcoursup s’impose comme une machine à sélectionner

Cette édition 2021 a été particulière à bien des égards. LEO PIERRE/Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - La crise sanitaire accentue le flou qui règne sur le fonctionnement de la plateforme.

Depuis le 27 mai, les élèves de terminale et leurs parents ont les yeux rivés sur Parcoursup, la plateforme d’orientation vers le supérieur, scrutant au jour le jour les places gagnées dans les listes d’attente. «On a l’impression que si un élève n’est pas dans les quatre premiers de sa classe, il peut attendre longtemps avant d’être accepté dans les formations qu’il vise prioritairement, lâche Coline, dont le fils postule dans les meilleures classes prépas scientifiques parisiennes. Il est même en liste d’attente à Claude-Bernard, l’une des moins bien classées!» La dure loi de Parcoursup, qui ouvre à tout bachelier le champ des possibles, en lui permettant de faire une multitude de vœux, mais qui s’impose de plus en plus comme une machine à sélectionner.

«Il faut être patient», répètent les spécialistes du logiciel, car les places se libèrent au fur et à mesure que les candidats acceptent définitivement une proposition. «Au premier tour, ce sont les meilleurs dossiers qui trustent les places»

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 73% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

Sujet

Parcoursup s’impose comme une machine à sélectionner

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
21 commentaires
  • PHB44

    le

    Honte à ce prof de philo qui compare les enfants à de la nourriture avariée. Prof qui a le sentiment de faire partie de l’élite. Saint Dominique de Neuilly n’est pas le MIT.
    Que ce monsieur change de métier

  • Mak3n

    le

    Combien on choisit staps pour faire bac+5 et finir vendeur à décathlon !

  • jaqui46

    le

    Il est évident que parcours sup est loin de permettre une sélection équitable. Il y a trop de biais et la sélection sur dossier est extrêmement difficile à réussir (il faut disposer de gens compétents). J'ai fait des sélections sur dossier; c'était toujours la même équipe (pas des profs d'anglais ou de socio) et on connaissait très bien les lycées et leur niveau.

À lire aussi