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Analyse

Nouveau bac, le grand bric-à-brac

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Les candidats planchent ce jeudi sur la philo avant le grand oral, l’une des grandes nouveautés du bac sauce Blanquer, inaugurée après une année bouleversée par la pandémie. Manque de préparation, d’information, inégalités entre lycéens, notation ultrabienveillante… Que vaut ce diplôme dans ces conditions ?
par Cécile Bourgneuf et et photo Albert Facelly
publié le 16 juin 2021 à 21h04

Bac année sous Covid, saison 2. Après les élèves de la voie professionnelle hier, c’est au tour de la filière générale et technologique de se lancer ce jeudi matin, avec l’épreuve écrite de philo. Au total, plus de 700 000 candidats planchent pour cette édition encore chamboulée par la crise sanitaire. Alors que le bac avait été organisé à 100% en contrôle continu l’an dernier, deux épreuves ont cette fois été maintenues : la philo donc, et le fameux grand oral. Le ministre de l’Education nationale a bien voulu lâcher du lest en annulant, au mois de mars, les épreuves de spécialités au profit du contrôle continu, qui pèsent pour 82% de la note finale. Mais pas question de tergiverser sur le «grand O», vitrine du bac nouvelle formule défendu bec et ongles par Jean-Michel Banquer. Et ce malgré les protestations des élèves et de leurs profs avec le sentiment de se lancer à l’aveugle, au pire moment.

Comme il n’existe pas de cours dédiés à ce grand oral, les lycéens n’y ont pas été préparés de la même façon. L’épidémie y a a

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