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Enseignement catholique : « Cantonner la question religieuse à la sphère privée est le meilleur moyen d’entretenir le séparatisme »

En pleine session du baccalauréat aménagée, Philippe Delorme, secrétaire général d’un réseau d’établissements privés sous contrat, plaide pour « le renforcement du contrôle continu » et rappelle son soutien à la réforme du lycée engagée par le gouvernement.

Propos recueillis par  et

Publié le 19 juin 2021 à 18h00, modifié le 21 juin 2021 à 10h03

Temps de Lecture 9 min.

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Philippe Delorme est secrétaire général de l’enseignement catholique, un réseau de 7 300 écoles, collèges et lycées privés sous contrat avec l’Etat scolarisant un peu plus de 2 millions d’élèves, soit un cinquième de l’effectif total. En pleine session du baccalauréat aménagée du fait du Covid-19, il reconnaît que la « souplesse d’adaptation » du privé a permis de privilégier les cours en présentiel pour les lycéens de terminale.

Nous sommes en pleine session du premier « bac Blanquer », au terme d’une année marquée par la crise sanitaire. Vos lycéens ont-ils bénéficié d’un temps de préparation plus important que dans le public, comme on l’entend dire ?

Les chefs d’établissement ont essayé de respecter pleinement les consignes sanitaires. Ce qui était demandé, c’était une demi-jauge globale dans les lycées, non pas par niveau ou par classe. Notre souplesse d’adaptation nous a permis de privilégier le 100 % présentiel pour les terminales.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les lycées, le grand flou des « demi-jauges »

Les chefs d’établissement ont une pleine autonomie et une grande liberté pour s’organiser, mobiliser leurs équipes rapidement. Il n’a pas fallu attendre 50 réglementations ou que la collectivité investisse pour, par exemple, poser des Plexiglas. S’il en a besoin, un chef d’établissement prend son téléphone et trouve un fournisseur ou un parent d’élève qui va l’aider. Cela nous a permis de maintenir le plus possible les cours.

Comment la préparation du grand oral s’est-elle déroulée  ?

Il n’y a pas de crise chez nous sur cette question ! Au contraire, il y a une vraie mobilisation des professeurs. Ceux qui réclamaient la suppression de cette épreuve ne se sont pas mis à la place des élèves. On aurait pénalisé les plus fragiles, qui ne sont pas forcément les plus à l’aise à l’écrit.

En outre, un bac donné sur tapis vert, c’est décourageant pour nos jeunes. Le fait de passer deux épreuves [la philosophie et le grand oral] mobilise. Cela aurait été dommage de ne pas aller jusqu’au bout. Il y a une fragilisation des jeunes qu’il faudra prendre en compte à la rentrée.

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