Former, former, former Contenu réservé aux abonnés
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Avec l'épidémie, l'écart entre l'offre et la demande de travail s'est encore creusé. Pour le combler, il faudra beaucoup former. Ce n'est malheureusement pas une force de la France.
« On a du mal à recruter ! » C'est le refrain de cette reprise singulière, entonné un peu partout dans les pays avancés. Aux Etats-Unis où le taux de chômage est repassé sous les 6 % après avoir culminé à 15 % au printemps 2020, la difficulté à recruter serait devenue le premier frein à l'accroissement de l'emploi.
Cette difficulté existe même en France, qui compte encore plus de 3,5 millions de demandeurs d'emploi. Un industriel sur trois a par exemple du mal à embaucher, contre un sur quatre à l'automne dernier. C'est moins qu'avant l'épidémie, où la proportion atteignait un sur deux. Mais c'est tout de même le signe d'un sérieux goulet d'étranglement.
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