La fièvre du « quick commerce » gagne la France
Elles sont britanniques, allemandes, turque ou françaises, et veulent révolutionner la distribution : les start-up de livraison de courses en moins de quinze minutes débarquent en nombre à Paris et dans l'Hexagone, armées de gros moyens financiers. La consolidation du secteur paraît inévitable.
Par Basile Dekonink
Ce pourrait être le pas-de-porte d'un manutentionnaire ou d'un expert de la logistique. A l'entrée : ni enseigne ni vigile, mais des livreurs à deux-roues en pause, le casque à portée de main. A l'intérieur : des néons, une chambre froide, des étagères sur lesquelles s'entassent des centaines de produits de grande consommation. Bienvenue dans l'un des « dark stores » de Frichti, à Levallois-Perret, dans l'Ouest parisien. L'une des bases arrière du « quick commerce », la livraison de courses à domicile en moins de quinze minutes.
Après avoir démarré dans la livraison de repas, Frichti s'est lancé il y a deux ans et demi dans ce nouveau segment de marché à la promesse spectaculaire : vous livrer, chez vous, vos courses dans un temps quasi immédiat après le passage de la commande. « Nous avions un réseau de producteurs, la plateforme, le savoir-faire du dernier kilomètre… c'était évident pour nous », se rappelle Julia Bijaoui, cofondatrice et dirigeante de la start-up.
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