La loi n° 2020-840 du 3 juillet 2020 visant à créer le statut de citoyen sauveteur, lutter contre l’arrêt cardiaque et sensibiliser aux gestes qui sauvent a modifié l’article L. 211-3 du code du sport afin d’intégrer dans les formations des juges et arbitres une sensibilisation à la lutte contre l’arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent.
Un décret du 11 juin précise le contenu, le champ d’application ainsi que les modalités de mise en œuvre de ces formations.
Ainsi, chaque fédération agréée organise la formation des arbitres et juges intégrant, dans le respect des dispositions de l’article L. 726-1 du code de la sécurité intérieure, une sensibilisation à la lutte contre l’arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent d’après les référentiels élaborés par la direction générale de la sécurité civile du ministère de l’intérieur.
A l’issue de la sensibilisation, les arbitres et juges sont en mesure d’exécuter correctement les gestes de premiers secours destinés à protéger la victime et les témoins, alerter les secours d’urgence adaptés, empêcher l’aggravation de l’état de santé de la victime et préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours.
Il existe une exception à l’obligation de cette sensibilisation : la possession par un arbitre ou juge d’une qualification aux “premiers secours”, telle que le certificat de compétence de citoyen de sécurité civile “prévention et secours civique de niveau 1” ou un équivalent, ou d’une attestation de sensibilisation aux gestes qui sauvent, dispense son titulaire de la sensibilisation à la lutte contre l’arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent dans le cadre de sa formation d’arbitre ou juge.
Domaines juridiques