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L’éolien en mer commence à créer de nombreux emplois

La filière a généré 4 859 postes en 2020, selon l’Observatoire des énergies de la mer. Ses acteurs restent optimistes pour l’avenir, mais s’inquiètent d’un décalage des appels d’offres, et de retards pris sur le calendrier du gouvernement.

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Publié le 23 juin 2021 à 13h25, modifié le 23 juin 2021 à 14h49

Temps de Lecture 3 min.

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Fécamp (Seine-Maritime), Le Havre, Cherbourg (Manche), Saint-Brieuc, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)… Les énergies marines renouvelables (éolien, hydrolien…) ont généré 4 859 emplois en France en 2020 et devraient poursuivre sur cette lancée, fait savoir l’Observatoire des énergies de la mer dans son cinquième rapport, mis en ligne mardi 22 juin.

« En 2020, le démarrage des travaux pour la construction des parcs de Saint-Brieuc et de Fécamp s’est additionné à ceux entamés en 2019 pour le parc de Saint-Nazaire, explique l’Observatoire. (…) L’amplification des opérations en mer ainsi que le début des travaux pour le parc de Courseulles-sur-Mer (Calvados) confirmeront cette dynamique en 2021 », année durant laquelle 1 500 emplois devraient être créés.

La plupart de ces postes ont été ouverts chez les industriels fabriquant les équipements, notamment dans les Pays de la Loire, en Normandie et en Ile-de-France. La courbe des investissements est elle aussi ascendante : 1,5 milliard d’euros ont été investis (contre environ 500 millions en 2019) dans une filière qui assure avoir très peu souffert de la crise sanitaire.

« Changement d’échelle » en 2020

« La majorité de la valeur et des emplois issus des projets français sont bien ancrés dans notre pays », se félicite Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français, à l’origine de la création de l’Observatoire, en 2016, avec le soutien de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Et 29 % de l’activité a été tournée vers l’exportation. Des responsables du secteur redoutaient, en effet, que l’industrie ne suive pas, et que le développement de l’éolien au large des côtes françaises ne profite d’abord à des entreprises produisant hors de l’Hexagone.

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L’année 2020 marque, selon M. Moncany de Saint-Aignan, « un changement d’échelle ». Cela demande à la filière, dit-il, de « recourir plus encore aux services maritimes et, au-delà, à l’ensemble des entreprises françaises ayant des compétences à proposer ». Aux grands électriciens (EDF, Engie, Iberdrola…) s’ajoutent de puissants industriels (General Electric, Siemens Gamesa…) et des géants des travaux publics, comme Bouygues, ou du naval (Chantiers de l’Atlantique). Mais aussi tout un tissu de PME.

Le secteur mise aussi sur le développement, à partir de 2023, des éoliennes flottantes, notamment en Méditerranée. L’horizon est pourtant loin d’être dégagé. L’éolien terrestre et maritime ne recueille pas l’unanimité, le Rassemblement national ayant même fait du combat contre cette source d’énergie un thème de sa campagne aux dernières régionales. Les responsables de la filière s’en sont inquiétés, mardi, lors des 7es Assises nationales des énergies marines renouvelables.

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