Maltraitances, actes de cruauté... des députés proposent la création d’un Défenseur des droits des animaux

INFO LE PARISIEN. Une proposition de loi, inscrite à l’Assemblée ce vendredi, prévoit la création d’un haut fonctionnaire indépendant pour surveiller les actes de cruautés sur les bêtes. A quoi servirait-il ? Explications.

Le Défenseur des droits des animaux pourrait, par exemple, avoir des pouvoirs en matière d’élevage. LP/Olivier Corsan
Le Défenseur des droits des animaux pourrait, par exemple, avoir des pouvoirs en matière d’élevage. LP/Olivier Corsan

    Maltraitance en élevage, sévices dans certains abattoirs, actes de cruauté lors de parties de chasse, pas un mois ne passe sans qu’une vidéo choc d’ONG ou que des photos partagées sur les réseaux sociaux ne dénoncent des pratiques ignobles et illégales sur les animaux. « Sur le papier pourtant la France dispose de textes assez protecteurs du droit des animaux, mais ces lois et règlements sont difficiles à faire appliquer », pointe le député (LREM) des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval.

    C’est pourquoi ce vendredi, il propose avec une trentaine de collègues de la majorité présidentielle (LREM, MoDem et Agir !) de créer un Défenseur des droits des animaux. Il pourrait être renseigné par des lanceurs d’alerte, ou s’autosaisir sur le modèle du Défenseur des droits (humains) ou du Défenseur des droits des enfants. « Mais en version simplifiée et avec moins de moyens », précise l’élu sudiste et vétérinaire à la retraite.