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Les affectations au lycée font gronder dans le centre de Paris

Le lycée Condorcet, dans le 9e arrondissement. Charles Platiau/REUTERS

TÉMOIGNAGES - Des parents d’élèves dénoncent une rupture d’égalité après la réforme de la plateforme Affelnet, qui favorise la mixité sociale.

Grogne dans les collèges du centre de Paris. Dans ces quartiers socialement favorisés, les parents dénoncent le sacrifice de brillants élèves sur l’autel de la mixité. L’effet mécanique de la réforme d’Affelnet, ce logiciel d’affectation des collégiens au lycée. En mars, le rectorat avait clairement affiché la couleur: en finir avec les lycées «de niveau» et cette «logique mortifère» de concurrence acharnée entre excellents élèves à l’entrée d’établissements réputés, tels Charlemagne, Sophie-Germain ou Fénelon. Les objectifs, eux aussi, étaient limpides: favoriser la mixité sociale, mais aussi - et c’est là la grande révolution - la mixité scolaire.

Les résultats sont au rendez-vous. «Des collégiens de niveau scolaire intermédiaire ont pu entrer à Charlemagne», souligne Claire Mazeron, directrice académique au rectorat de Paris, où l’on s’est félicité dès le 28 juin des effets de la réforme. Le taux de satisfaction des élèves boursiers sur les trois premiers vœux atteint 95%, contre 84%…

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464 commentaires
  • catherine joannides

    le

    Et quel sera le niveau des cadres et des dirigeants de notre pays dans quinze ans ? À quoi ressembleront leurs compétences si ce ne sont pas les meilleurs ?

  • RosaBrille

    le

    C'est pour cela que madame Lepen cache ses enfants dans des établissements privés de super luxe, c'est le seul moyen ne pas les mêler ses enfants peu brillants aux pauvres....

  • Jean-François75

    le

    On importe un système ségrégationniste américain de discrimination positive qui a échoué partout, si ce n'est à enraciner la haine dans les sociétés. On va sacrifier les possibilités d'excellents élèves de la classe moyenne, issu de milieux ruraux pauvres et qui s’imaginaient pouvoir gravir l'échelle sociale grâce à un travail acharné. Au profit de racisés aux résultats moyens, issu de banlieues déjà privilégiées par les politiques publiques.

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