Comment le Ségur de la santé revalorise les carrières à l'hôpital Contenu réservé aux abonnés
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La négociation sur les grilles salariales de la fonction publique hospitalière vient de s'achever, un an après la signature des accords de Ségur. En octobre, les nouvelles recrues bénéficieront de grilles salariales améliorées. Les personnels en exercice, non concernés, gagneront tout de même des points supplémentaires.
Par Solveig Godeluck
Ils ont négocié jusqu'au bout ! Un an après la signature des accords de Ségur à Matignon, et juste avant la célébration de cet anniversaire par le ministre de la Santé ce mardi, les dirigeants de la CFDT et de Force ouvrière sont montés au créneau pour obtenir une rallonge budgétaire d'une centaine de millions d'euros pour les grilles salariales des aides-soignants. Ces deux syndicats et l'Unsa avaient soutenu en juillet 2020 la revalorisation des personnels des établissements de santé et des Ehpad, pour 8,3 milliards d'euros par an. Ils ont obtenu gain de cause.
L'enveloppe salariale de ce qu'il est convenu d'appeler le « pilier 1 » du Ségur (les autres piliers sont consacrés à l'investissement, à l'organisation, aux territoires, au numérique), s'élève à présent à presque 9 milliards d'euros par an (à compter de 2022). Car le cadre s'est élargi grâce aux travaux de la mission Laforcade. Depuis le 1er juin 2021, les personnels des établissements sociaux et médico-sociaux rattachés aux établissements déjà éligibles ont eux aussi droit au « complément de traitement indiciaire » (CTI) de 183 euros nets par mois, qui a commencé à être versé à la fonction publique hospitalière en décembre 2020. Les établissements médico-sociaux autonomes suivront dès octobre 2021.
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