Mise à jour du 18 février 2022 : le décret revalorisant ces professionnels relevant de la fonction publique hospitalière a été publié, le 25 janvier dernier. La mesure est entrée en vigueur le lendemain de la publication du texte.

Les accords du Ségur de la santé viennent de souffler leur première bougie. Le 13 juillet 2020, deux accords dédiés à la revalorisation des personnels de santé ont été signés par le Premier ministre (Jean Castex), le ministre de la Santé (Olivier Véran), et par une majorité d’organisations syndicales. Et pour ce premier anniversaire, un comité de suivi du Ségur de la santé a été organisé, ce mardi 20 juillet. L’occasion pour le gouvernement de faire le point sur les mesures déjà mises en place… et sur les avancées à venir. Les agents de la fonction publique hospitalière exerçant en tant que diététiciens, techniciens de laboratoire et préparateurs en pharmacie hospitalière devront par exemple attendre jusqu'en janvier 2022 pour la revalorisation de leurs grilles salariales, contre octobre 2021 pour les autres professionnels paramédicaux relevant de la fonction publique hospitalière.

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Pour rappel, le 12 avril dernier, le ministère de la Santé a annoncé une revalorisation des salaires pour quelque 500.000 personnels soignants, médico-techniques et de la rééducation travaillant au sein de la fonction publique hospitalière. Et ce, dès le 1er octobre 2021. Seront concernés les infirmiers en soins généraux, les infirmiers spécialisés (infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État, infirmiers en pratique avancée…), les cadres de santé, les aides-soignants, les professionnels médico-techniques et de la rééducation (masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs radio, orthophonistes, orthoptistes, ergothérapeutes…) et les auxiliaires de puériculture.

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En revanche, les techniciens de laboratoire, les préparateurs en pharmacie hospitalière et les diététiciens relevant de la fonction publique hospitalière ont été exclus de cette première vague de revalorisations. En cause, selon le gouvernement : la nécessaire réingénierie de leurs diplômes pour pouvoir augmenter leurs salaires. Concrètement, les diététiciens, les techniciens de laboratoire et les préparateurs en pharmacie hospitalière sont en catégorie B de la fonction publique aujourd’hui. Pour revaloriser leurs salaires, il faut les faire monter en catégorie A, mieux rémunérée. Mais pour être en catégorie A, il faut un diplôme de niveau bac+3 (licence, licence professionnelle...) au moins. Or actuellement, les formations reconnues officiellement pour faire ces trois métiers sont de niveau bac+2 (DEUG, BTS…), ce qui correspond à la catégorie B de la fonction publique.

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Du retard dans les concertations

Des groupes de travail devaient donc démarrer fin juin et début juillet pour lancer les concertations sur la réingénierie de leurs diplômes. Mais du retard a été pris et l’ensemble des travaux ne débuteront finalement qu’à partir de septembre, indique-t-on au ministère de la Santé. Toutefois, Olivier Véran s’y est engagé : “le reclassement en catégorie A de ces professions interviendra en janvier 2022, même si les discussions sur la réingénierie des diplômes ne sont pas finalisées”, signale le cabinet du ministre de la Santé.

Autrement dit, en janvier 2022, les revalorisations des grilles salariales pourront être effectives pour les diététiciens, les techniciens de laboratoire et les préparateurs en pharmacie hospitalière relevant de la fonction publique hospitalière. Et ce, peu importe l’avancée dans les concertations sur la réingénierie des diplômes. Contrairement à ce que le gouvernement voulait initialement, les revalorisations salariales de ces trois métiers ne seront donc finalement pas vraiment conditionnées à la réingénierie de leurs diplômes.

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Quant aux professionnels paramédicaux travaillant pour la fonction publique d’État, la fonction publique territoriale et le secteur privé, également exclus de la première vague de revalorisations prévues au 1er octobre, “les travaux sont prévus en fin d’année, pour une mise en oeuvre début 2022”, indique le ministère de la Santé.

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