L’intérim commence doucement à se relever
DÉCRYPTAGE - Après plus de seize mois de crise, la baisse moyenne de l’intérim s’établit à -7,0% par rapport à 2019.
On dit souvent du travail intérimaire qu’il est un indicateur avancé de la conjoncture. Du fait de son ajustement rapide aux aléas économiques, il permet de dessiner les tendances des mois qui suivent sur le marché de l’emploi. Et, à cette heure-ci, alors que la reprise se profile, l’optimisme est plutôt de mise. D’après le dernier baromètre de Prism’emploi - la fédération patronale du secteur -, le nombre d’intérimaires en mai 2021 a progressé de 3,3 points par rapport à avril.
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«On tend progressivement vers le niveau qu’on avait connu avant la crise ; c’est un processus lent mais continu depuis le déconfinement de 2020», constate Sébastien Archi, direc-teur des affaires économiques de Prism’emploi. Mais pas au point de crier victoire non plus.
Dégradation mesurée
Car la bonne dynamique des derniers mois ne permet pas d’enrayer les nombreuses destructions de postes constatées en 2020. Ainsi, avec 738 721 emplois en équivalent temps plein en mai 2021, le travail temporaire enregistre un recul de 3,3 % par rapport…
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